On aime notre religion mais on aime aussi la paresse et ce
sentiment de défaite qui nous range. On aime jouer la victime
victorieuse, on aime les contradictions et on aime le confort
intellectuel et spirituel. Pour ne pas travailler on accuse les gens
qui travaillent. Pour ne pas prier on accuse les gens qui prient. On
se dissocie des fautifs parmi nous, on s'identifie a celui qui a
toujours raison sans pour autant lui venir en aide. Si, on se
considère comme une élite dans une nation écrasée autant par ses
hommes que par ces ennemis, on doit faire preuve de distinction de
bravoure et de productivité. Je ne pense pas qu'on puisse repousser le
mal que nous lance un ennemi puissant et déterminé. Encore moins le
vaincre et le convaincre, par la suite, de la véracité de notre
message. Les autres lisent nous on le fait presque pas. Les autres ont
l'argent nous on presque rien. Les autres ont le savoir nous on l'a
égaré, on s'est débarrassé de lui cela fait des siècles. Les autre
sont justes avec leur 'kofr', on est injuste avec notre 'islam'. Des
contradictions qui ne nous quittent jamais. On est devenu des petits,
dans nos rêves, dans nos manières et notre savoir.
Je pense que la lumière de l'Islam est trop forte pour nous, que cela
nous a rendus aveugles. On ne voit plus rien devant nous. . Devons nous attendre, devons nous agir. Devons nous espérer ou devons nous partir. Devons nous
s'occuper des autre ou devons nous appliquer : 3alaykom anfossokom la
yadorokom man dal aida ihtadaytom.
Est-ce que tout cela vaut la peine ? Ou préfère-t-on la vie et ses
délices dans tous ce que dieu n'a pas interdit ? Que valent les
peines, les souffrances et ce gout amer qui nous gâche tout, qui nous
prive de tout ? Chacun son chois, et chacun sa raison. Comme un sa7abi
a dit à un autre : << in kana hada 3a9loka fa9ad istara7ta >>.